Le plus vieil athlète belge choisit de mourir par euthanasie, un verre de champagne à la mai Publié par Unknown le janvier 07, 2014 Obtenir le lien Facebook X Pinterest Courriel Autres applications Il a "célébré" sa fin de vie avec une centaine de proches , à son domicile de Bruges. Il était considéré comme le plus vieil athlète du royaume de Belgique. Emiel Pauwels, âgé de 95 ans, est mort mardi 7 janvier par euthanasie après avoir "célébré" son départ avec une centaine de proches, un verre de champagne à la main. Il a reçu l'injection mortelle à son domicile de Bruges, avec son fils Eddy à ses côtés. Il était cloué au lit depuis quelques mois à cause d'un cancer de l'estomac en phase terminale. Son état de santé avait empiré après son "dernier exploit" : gagner le titre de champion d'Europe vétéran de 60 mètres aux championnats d'athlétisme en salle organisés en mars 2013. Le nonagénaire avait expliqué lundi n'avoir "aucun regret à partir" et "absolument pas peur de la mort". La Belgique est l'un des rares pays à avoir légalisé l'euthanasie, sous certaines conditions, depuis 2002. "C'était la plus belle fête de ma vie" Les photos publiées mardi le montrent, très souriant, en train de trinquer avec des membres de sa famille, des amis et des membres de son club d'athlétisme, tous réunis à son domicile. "C'était la plus belle fête de ma vie", a-t-il déclaré. "Qui ne voudrait pas en finir avec du champagne en compagnie de tous les siens ? Pourquoi est-ce que je pleurerais alors que je vais retrouver pleins d'amis et de proches, dont mon épouse, au paradis?", a-t-il demandé. "Quand le docteur débarquera avec son injection, je quitterai ce monde avec le sentiment d'avoir bien vécu", a-t-il ajouté, selon le quotidien Het Laatste Nieuws. Les médias flamands ont accordé une large place à la décision d'Emiel Pauwels, qui s'inscrit dans une nouvelle tendance de "mise en scène" de sa propre mort. "Cette tendance est vraiment curieuse et belle à la fois. (...) Si la personne souhaite mourir dans de telles conditions, c'est son choix", relève sur le site du quotidien La Libre Belgique, Olivier Descamps, responsable du comité d'éthique d'un centre hospitalier en Wallonie. Commentaires
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